Solidarité avec Mayotte
Logements détruits, manque d’eau et de nourriture, personnes disparues : le cyclone Chido a dévasté Mayotte. L’Unafo soutient ses adhérents présents dans ce département et appelle à une mobilisation générale pour faire face aux enjeux sanitaires.
Le cyclone Chido qui vient de frapper Mayotte laisse derrière lui des scènes de dévastation dont ne pouvons pas rester indifférents. L’Unafo partage l’émotion de notre pays et adresse ses pensées les plus chaleureuses aux mahoraises et mahorais et particulièrement aux familles des victimes. Notre union apporte également tout son soutien à nos adhérents présents dans ce département (Coallia, Alefpa, Fondation des Apprentis d’Auteuil…), à leurs salariés et aux personnes qu’ils accompagnent.
Alors que l’on peine encore à mesurer toute l’ampleur du désastre, il fait peu de doutes que rarement notre pays aura connu une catastrophe d’une telle intensité. C’est au moins une centaine de milliers de personnes qui se retrouvent aujourd’hui sans logement, sans eau potable, sans alimentation et dont l’accès aux soins est rendu extrêmement difficile. Face à l’urgence, et malgré les tensions qui animent le territoire, la solidarité doit s’appliquer à tous, sans aucune restriction !
Reconstruire
Le Conseil national de l’habitat, dont l’Unafo est membre, a adopté hier une motion lors de sa réunion présidée pour la première fois par la députée du Finistère Annaïg Le Meur. « Alors que Mayotte et sa population sont durement éprouvées par le passage du cyclone Chido, qui a causé des pertes humaines tragiques et des dégâts considérables, le Conseil national de l’habitat, par la voix de sa présidente Annaïg Le Meur, exprime sa profonde solidarité et son soutien indéfectible aux Mahorais endeuillés et touchés… Les membres du CNH tiennent à réaffirmer leur engagement absolu en faveur de la reconstruction de l’île. Le CNH veillera à ce que toutes les mesures soient prises pour accompagner les Mahorais dans cette période difficile. »
Solidarité
Nous connaissons les vives tensions que le territoire connait et n’ignorons pas les difficultés d’actions que les associations de solidarité connaissaient depuis de nombreuses années dans l’exercice de leurs missions. Nous ne pouvons qu’espérer que chacun se souviendra de cette situation sans précédent dans les mois à venir.