La crise sanitaire est venue rappeler une évidence : un logement de qualité est indispensable pour lutter contre la précarité et l’exclusion. Or, trop de personnes sont encore privées d’un logement personnel, trop de personnes vivent dans des habitats indignes et énergivores, trop de personnes en difficultés ne bénéficient d’aucun accompagnement, alors qu’elles le souhaitent afin de trouver des solutions d’insertion.
LOGER LES PLUS DÉMUNIS : UNE PRIORITÉ !
La crise sanitaire est venue rappeler une évidence : un logement de qualité est indispensable pour lutter contre la précarité et l’exclusion. Or, trop de personnes sont encore privées d’un logement personnel, trop de personnes vivent dans des habitats indignes et énergivores, trop de personnes en difficultés ne bénéficient d’aucun accompagnement, alors qu’elles le souhaitent afin de trouver des solutions d’insertion.
Nos trois réseaux – Fapil, Soliha et Unafo – regroupés au sein des Acteurs du logement d’insertion, développent une grande diversité d’actions pour répondre aux besoins des ménages en difficultés : accompagnement des personnes pour faire valoir leurs droits, production et gestion de résidences sociales et de logements très sociaux dans le diffus ou en collectif, mobilisation du parc privé, accompagnement social, amélioration de la qualité des logements et lutte contre la précarité́ énergétique… Tous les leviers doivent être actionnés pour garantir le Droit au logement.
Nos réseaux ont fait leurs preuves sur le terrain et continuent d’innover. Reconnus par l’État et les collectivités, nous sommes des partenaires exigeants qui attendons que des politiques publiques nationales et locales soient mises en œuvre efficacement en faveur du logement des personnes en difficultés.
Dans le cadre de la préparation de la Loi de finances 2021, nous appelons au renforcement des politiques publiques en faveur du Logement d’abord à travers 4 volets particulièrement cruciaux :
- Il faut réaliser davantage de logements en résidences sociales, pensions de famille et logements très sociaux et faciliter la rénovation du parc existant : des logements de qualité, non énergivores et accessibles aux ménages les plus modestes.
- Il faut donner les moyens aux associations d’assurer une gestion sociale de ces logements et un accompagnement souple et adapté à la situation des ménages si besoin.
- Il faut encore davantage développer le parc privé à vocation sociale : ce parc peut compléter l’offre des bailleurs sociaux, à condition d’améliorer notamment les incitations financières pour les propriétaires bailleurs.
- Il faut soutenir l’action des associations qui luttent, sur le terrain, pour l’insertion par le logement : en renforçant le soutien des pouvoirs publics et en facilitant l’engagement de la société civile.