Le Conseil National de la Refondation sur le logement a été lancé lundi 28 novembre à Paris, en présence de l’ensemble des acteurs de la politique du logement. L’Unafo était bien entendu également présente, même s’il n’a pas été à ce stade question du logement accompagné. Les travaux se poursuivent jusqu’au printemps.
C’est à la maison de l’architecture d’Ile-de-France que plusieurs ministres ont lancé le Conseil National de la Refondation (CNR) sur le logement. Rappelant que le logement n’était initialement pas prévu dans les travaux du CNR, Christophe Béchu, Ministre de la transition écologique, a insisté toutefois sur l’unanimité de la demande de travailler collectivement sur les enjeux liés au logement, au cœur des problématiques énergétique. « Il nous faut prévenir la bombe sociale : nous sommes dans une crise du logement : une crise de l’offre, de la demande, une crise de valeurs également », a pour sa part souligné Olivier Klein, Ministre de la ville et du logement. « Il ne doit pas s’agir d’un colloque de plus, mais d’un lieu où l’on se dit les choses et où l’on dégage des consensus ».
Co-animés par Véronique Bédague, Directrice générale de Nexity, et par Christophe ROBERT, Délégué général de la Fondation Abbé Pierre, les travaux du CNR doivent se poursuivre jusqu’au printemps 2023 autour de 3 groupes de travail : redonner du pouvoir d’habiter aux Français, réconcilier la France avec l’acte de construire, faire du logement l’avant-garde de la transition écologique.
De rapides échanges ont permis de constater le souhait de l’ensemble des acteurs de participer à ces travaux, sans pour autant avoir levé certains doutes sur les objectifs de la démarche. Ainsi, Emmanuelle Cosse, Présidente de l’Union Sociale pour l’Habitat, s’est interrogée sur la vision de l’Etat : « Allez-vous prendre toutes nos idées pour façonner votre vision ou en avez-vous une ? ». Christophe Robert a averti : « Il ne faudra pas décevoir », alors que Véronique Bédague soulignait la possibilité de ne pas être d’accord, et d’avoir de véritables échanges.
Au moins un temps de travail par région, associant l’ensemble des parties prenantes, sera organisé dans les prochains mois.