Plusieurs parlementaires se mobilisent aux côtés des acteurs du Logement accompagné pour alerter le gouvernement. Ces derniers jours, ce sont la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann via deux questions écrites et le député Philippe Pradal, via une question orale, qui ont interpellé le gouvernement.
Depuis plusieurs mois, l’Unafo alerte les parlementaires sur les conséquences de l’augmentation du coût de l’électricité et du gaz pour les acteurs du logement accompagné. Dans la mesure où ils ne peuvent répercuter cette hausse, ils doivent la financer sur leurs fonds propres. Œuvrant dans l’intérêt général pour améliorer l’accès et les conditions de logements des personnes les plus précaires, ils ne répondent pas à une logique de marché où les recettes peuvent s’adapter à l’évolution des dépenses et les marges ne permettent pas de couvrir ces dépenses.
Ancienne ministre du logement et actuelle présidente de La Clé Solidaire, la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann a déposé début janvier deux questions écrites : l’une au Ministre délégué à la Ville et au Logement, l’autre au ministre du budget. Ainsi, les ministres sont questionnés sur le contenu des boucliers tarifaires mais aussi sur l’ouverture aux associations de l’ensemble des aides mises en place par le gouvernement pour les entreprises.
Lors de la séance de questions au gouvernement, le député Philippe Pradal a posé une question orale au gouvernement. C’est le ministre Jean-Noël Barot, chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, qui a répondu en affirmant que les résidences sociales pourront bénéficier d’un chèque énergie directement versé aux structures. Pour autant, le sujet ne semble pas encore complétement tranché, malgré les multiples relances de l’Unafo. Affaire à suivre.
L’Unafo remercie tous les parlementaires qui se mobilisent sur le sujet du modèle économique des résidences sociales.